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Le syndrome Kabuki : mise au point et revue de la littérature - 18/05/15

Doi : 10.1016/j.arcped.2015.03.020 
M. Arnaud a, M. Barat-Houari a, V. Gatinois a, E. Sanchez b, S. Lyonnet d, I. Touitou a, b, c, D. Geneviève b, c, e,
a Laboratoire des maladies rares et auto-inflammatoires, hôpital Arnaud-de-Villeneuve, CHRU de Montpellier, 34394 Montpellier, France 
b Inserm U1183, Montpellier, France 
c Université de Montpellier, Montpellier, France 
d Service de génétique médicale et institut Imagine, Inserm U1163, hôpital Necker, AP–HP, Paris, France 
e Service de génétique médicale, laboratoire de cytogénétique et plateforme recherche de remaniements chromosomiques par puces à ADN, hôpital Arnaud-de-Villeneuve, faculté de médecine, université Montpellier 1, CHRU de Montpellier, 34090 Montpellier, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Le syndrome Kabuki (OMIM : 147920) est un syndrome rare, associant principalement un déficit intellectuel, un syndrome poly-malformatif et des variations morphologiques du visage spécifiques permettant le diagnostic. Il présente néanmoins une forte hétérogénéité clinique et biologique comportant des symptômes plus rares mais très divers (problèmes endocrinologiques, maladies auto-immunes, obésité, etc.). Le diagnostic clinique reste difficile car il repose sur un faisceau d’arguments cliniques, radiologiques et biologiques. Les complications sont multiples, parfois inter-pénétrantes, et un diagnostic précoce de la maladie est indispensable pour une prise en charge optimale. La mise au point de tests génétiques a donc été essentielle. Récemment, le séquençage de tous les exons (exome) a permis d’identifier successivement deux gènes responsables de la maladie : KMT2D, plus connu sous le nom de MLL2, et KDM6A. Les études fonctionnelles de ces gènes aideront à la compréhension de leur rôle dans la pathogenèse de la maladie, notamment en testant l’hypothèse de modifications épigénétiques lors de l’embryogenèse et du développement. La compréhension des interactions entre KMT2D et ses gènes cibles pourrait permettre d’identifier d’autres gènes candidats pour les cas encore inexpliqués de syndrome Kabuki.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Kabuki syndrome (OMIM: 147920) is a rare condition, mainly associating intellectual deficiency, a polymalformative syndrome, and specific morphological changes in the face. It nevertheless has a strong clinical and biological heterogeneity with rarer but very different symptoms (endocrinological anomalies, autoimmune disorders, obesity, etc.). Clinical diagnosis is difficult because it is based on a spectrum of clinical, radiological, and biological factors. Complications are numerous, sometimes interpenetrating, and early diagnosis of the disease is essential for optimal management. The development of genetic testing is therefore essential for the diagnosis of this disease. Recently, exome sequencing has helped identify two genes responsible for the disease: KMT2D (lysine (K)-specific methyltransferase 2D, better known as MLL2 - mixed lineage leukemia), and KDM6A (lysine-specific demethylase 6A). Functional studies of these genes should help clarify their role in the pathogenesis of the disease, in particular to test the hypothesis of epigenetic changes during embryogenesis and development. Finally, understanding the interactions between KMT2D and its target genes could unravel other candidate genes for hitherto unexplained Kabuki syndrome cases.

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Vol 22 - N° 6

P. 653-660 - juin 2015 Retour au numéro
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